Situer Turenne

C'était doux et drôle et beau. Deux corps qui tombent, du canapé et d'un bras chloré.
"On dirait une maison de poupée". J'aime être dans son esprit aussi mon terrier et le chat rayé.
Il en infuse un petit éclat précieux, et la bouteille de bière que j'oublie de descendre au recyclage.
Elle prend la pluie, ces averses qui indignent même les escargots.
Je cuisine, coupe des légumes et soupire un peu de la météo qui se joue de nous. Je célèbre et m'emballe au premier ciel bleu, tape dans des cailloux du bout du pied en boudant quand il s'éclipse en un bruyant naufrage breton.
Je garde ma piraterie dans un à peine lointain. Je n'ai pas rangé son petit dossier, il est juste là, sous une pile de livres. Je n'avais pas lu son adorable trait d'esprit sur la couverture, j'en ai souri le lendemain, comme quand j'ai réalisé qu'il comptait, sur le départ, les heures de sommeil futures.
Je cherche ce village algérien, il a été rebaptisé après l'indépendance, puis ce nom, découvre le Service Historique de la Défense. Je me demande, elle, comment. Je n'ai pas compté son âge. Je ne cherche pas mon chagrin. C'est une variation légère, quelque chose d'imperceptible. Je n'arrive pas à saisir comment j'appréhende ces flottements. J'occulte un peu. Si je m'y penche plus frontalement, ça me donne envie de pleurer. Mais ce n'est pas grave, j'en ai le droit, c'est si grand.

Mais je ne tombe pas, je tiens trop à la magie simple, puis j'ai des choses importantes à faire. Aimer, cuisiner, nager, chérir, faire rire, lire, écrire, rêver, me lover, enlacer.