(sans titre)

J'écris du domaine de l'éboulement.
Les jours sont une terre meuble et grasse mais rien ne s'y vit. C'est un espace flou, impalpable.
J'écris sans avoir les mots.
En ai-je déjà eu.
Je remets en doute mon ombre, pupille d'un territoire inconnu.
Je prends l'eau comme on s'habille pressé,
Tout d'un coup,
Jusqu'aux narines.