Conclure cette confession par une forme de fugue. Dormir si mal depuis des mois, en pleurer devant un sommeil impossible à trouver. Averses, déluges, ciel bleu trop frêle pour être récolté. 
La tempête m'a enclavée.
Je fais la planche, trouve un soulagement dans les percées que font les magies douces.
Le vent finira bien par tomber, des baisers baliser ma nage, une comptine achever mes frissons. La tendresse lissera les vagues. Les lendemains poussent plus vite qu'on ne le croit.